Cette nouvelle mesure autoritaire arrive avec d'autres visant à contrôler toujours plus l'Etat en concentrant les pouvoirs décisionnaires, qui deviennent par la force des choses, des pouvoirs discrétionnaires. Je lis ici et là que l’on compare notre ersatz de président à « Napoléon », quelle ineptie ! Il ne pourrait même pas chausser les éperons du brillant homme politique que fût Bonaparte. Non s’il doit y avoir comparaison je n’en vois que 2 : une que je tairai, car notre président procédurier n’aime guère entendre des vérités sur la ressemblance de son pouvoir avec cet antique héros déchus nommé jadis Maréchal de France ; l’autre pourrait se faire avec Louis XIV, despote peu éclairé, pour ne pas dire franchement con, avide de pouvoir, aimant les courbettes partisanes et ne travaillant que pour sa propre gloire. Bref, dans les 2 cas, Sarkozy nous rappelle des heures très noires de notre histoire nationale.